nom entier :: nina jules carter + âge :: 21 ans + date et lieu de naissance :: Le 28 mai 1991 à Raleigh + nationalité :: américaine. + origines :: américaine. + études/emploi :: étudiante en médecine. + situation financière :: pas très aisé. + ville d'habitation :: Raleigh. + statut amoureux :: en couple mais compliqué. + groupe :: we found love. + avatar :: ashley benson.

Un jour d'hiver, fin 2000 Assise à la table de la salle à manger je faisais mes devoirs tout en écoutant d'une oreille la série télé que mon frère et ma soeur regardaient en ce chamaillant sur le canapé. Notre appartement n'était pas le plus beau, ni le plus grand, ni le plus lumineux, mais il nous convenait. Je terminais mes devoirs aussi rapidement que possible tandis que ma soeur faisait réchauffer les lasagnes de la veille. Il commençait à se faire tard et maman et Duncan n'allait pas tarder à rentrer. Mon grand frère aimait aller avec maman à son boulot pour voir son amie Léana il me semble. Moi je préférais rentrer à la maison et faire mes devoirs. J'avais neuf ans mais je savais qu'il fallait que je travaille dur pour faire le métier dont j'avais envie. Je rangeais mes cahiers et aidais ma soeur à mettre la table. La poignet de la porte d'entrée s'abaissa et je tournais la tête pour voir ma mère entrer, un gros sac plein de courses dans chaque main. Sur son visage fermé, fatigué et presque triste apparu alors une sourire. Je le lui rendis et couru presque pour aller l'embrasser, cette femme courageuse qu'était ma mère. Duncan apparut derrière elle et referma la porte. Nous emmenâmes les sacs de courses jusqu'à la cuisine et j'entreprenais de tout ranger avant que maman n'ai à le faire. Il était plus de 20h et elle rentrait seulement à la maison. Du haut de mes neuf ans, je savais qu'elle était fatigué, exténué d'avoir travaillé sans relâche depuis le matin. Etre une mère célibataire devant subvenir à ses propres besoins et à ceux de ses quatre enfants ne devait pas être simple. Parfois je pensais à notre père qui était lâchement partie, nous avait lâchement abandonné, nous ses enfants et surtout sa femme, notre mère, ma maman. Je ne connaissais pas la raison de son départ et même si je me posais souvent des questions par rapport à lui, je savais que nous nous en sortions à merveille sans lui. Il n'avait pas voulu de nous dans sa vie, je ne voulais pas de lui dans la notre.


Un mardi d'octobre 2008 Les larmes refirent surface une nouvelle fois. J'avais beau me promettre qu'elles ne couleraient plus, j'étais incapable de tenir cette foutue promesse. Assise sur le rebord de ma fenêtre, j'avais la chambre pour moi toute seul pour une fois. Ma soeur était partie dormir chez son nouveau petit copain et mes deux frères dormaient surement dans la pièce d'à coté. Moi je pleurais en pensant à celles qui avaient été mes amies pendant si longtemps. Depuis la fin du mois d’août je bossais comme une folle. Après tout, j'avais intégré l'université de Duke & j'étais en première années de médecine. Chaque médecin vous le dira d'ailleurs: dès que l'on commence médecine, on peut dire au revoir aux sorties, aux soirées, aux moindres petits moments de détentes. C'est ce que j'avais fait. Je voulais cartonner, être la meilleure et réaliser mon souhait le plus chère : devenir chirurgien. Je ne savais pas encore dans quel domaine je voulais me spécialiser mais après avoir fait plusieurs stages, j'avais compris que c'était ce coté de la médecine qui m’intéressait: la chirurgie, le fait de réellement faire quelque chose pour la santé des gens, faire son maximum pour eux. J'avais donc choisie de faire médecine et je refusais toutes les sorties que l'on me proposais notamment celle de ce 8 septembre, il y à un mois. Je me rappelle même avoir eu une petite dispute avec Allie, ma meilleure amie qui en avait marre de ne plus me voir. Elle comprenait et acceptait mes arguments mais aurait voulu que je sois la ce soir, à cette fête d'anniversaire d'un de ses amis. Je savais que Cloé également voulait que je viennes, je l'avais entendus soupirer et crier à travers le combiné que c'était dommage pour moi, que j'allais manquer un truc exceptionnel. A nous trois nous formions un trio né au jardin d'enfant. On était quasi inséparable depuis ce temps et très peu de disputes s'étaient mis entre nous. Je les adorais, elles étaient les seules à tout savoir de ma vie, à tout connaitre de moi. Elles étaient tout simplement mes deux meilleures amies. Ce soir là nous avions raccroché, j'étais retourné à mes révisions, me bourrant le crane de schémas et de définitions tous plus compliqués les uns que les autres. Quant à mes amies, elles étaient parties à leur soirée à laquelle je n'assistais pas. En me réveillant le lendemain matin, j'avais reçu un texto de Cloé à 2h24 du matin qui s'excusait en même temps qu'Allie de se qu'elles avaient dit. Elles me disaient qu'elles comprenaient et admiraient mon courage pour suivre des études aussi compliquées. J'avais souris à ce texto et m'étais empressé de leur répondre. A chaque fois que l'une d'entre nous disaient un mot plus haut que l'autre, nous nous empressions de nous excuser. A chaque fois tout était oublié, tout était redevenue normal. Ce que je ne savais pas à ce moment là, c'est que ce texto que je venais d'envoyer, jamais elles ne le recevraient pour la simple & bonne raison qu'elles étaient morte !! Toutes les deux mortes.

Mes larmes coulèrent encore et encore quand je repensais à ce message. Après l'avoir envoyé, je m'étais levée et avais rejoint ma famille dans la cuisine pour le petit déjeuner. Je m'étais figée de surprise quand je les avais tous vu me regarder avec cet air triste et désolée. Duncan m'avait pris par les épaules, m'avait ramené dans ma chambre et m'avait tout dit !! Leur accident, la personne ivre qui se trouvait au volant, la mort du conducteur et de tous les passagers et des passagers de la voiture qu'ils avaient heurtés. Seule la conductrice d'en face avait survécu. Cette jeune infirmière de 23 ans avait terminé plus tard que prévu son service et avait été cherché ses deux enfants chez la nourrice. Cette femme avait perdu ses deux enfants, les deux êtres les plus chers qu'elle avait et moi, j'avais perdu mes deux meilleures amies qui, totalement ivre était rentré en voiture avec un conducteur aussi ivre qu'elles. Cela faisait un mois maintenant que j'avais assisté à leur enterrement. Depuis ce jour, je n'arrivais plus à me concentrer, je n'arrivais plus à apprendre. Cela ne faisait pas encore deux mois que j'avais commencé médecine et je savais déjà que ma première année était foutue. Cette histoire m'avait beaucoup trop traumatisé et j'avais perdue le fil des cours durant un mois désormais. Même en bossant jours et nuits, je n'arriverais pas à rattraper ce retard même moindre. Alors j'ai décidé d'arrêter médecine et de me prendre une année sabbatique. La semaine dernière, j'ai postulé dans un petit bar dans le centre ville en tant que serveuse & j'attends la réponse pour aujourd'hui. Je ne compte pas abandonner la médecine, bien au contraire, mais j'ai besoin de changement, de me détendre et de faire mon deuil. Je reprendrais mes études l'an prochain, mais pour le moment, j'ai besoin de prendre du temps pour moi. J'essuyais mes larmes, ravalais mes sanglots et retournais au lit.


Un samedi, début novembre 2012 Mon téléphone sonna, une énième fois. Je le mettais sur messagerie, il savait très bien qu'à cette heure là je bossais et que je n'avais aucune envie d'être dérangé. Il savait tout ça, bien sur qu'il le savait. Depuis deux ans que nous étions ensemble il connaissait mes horaires de travail et de révision & j'étais persuadé qu'il faisait ça juste histoire de m'énerver. Mais je ne comptais pas céder, bien au contraire. J'attrapais mon téléphone et le mettait en mode silencieux avant de le reposer près de moi et de retourner à mes révisions. Je venais d’entamer ma quatrième années de médecine et je dois dire que pour le moment je m'en sortais plutôt pas mal, j'étais même une des meilleurs de ma promotion. Depuis la mort de mes amies, ma vie avait changé. J'avais donc arrêté médecine pendant un an durant laquelle j'avais enchaîné petit job sur petit job. Cela avait pas mal aidé ma mère financièrement et j'en été contente. J'avais également profité de cette année pour m'avancer et faire des révisions sur la médecine. Cela m'avait énormément avancée et c'est surement grâce à cela qu'aujourd'hui j'étais l'une des meilleurs. Cette année sabbatique n'avait cependant pas été de tout repos. Je travaillais et j'avais des horaires à respecter, certes !! Mais je m'étais également amusé, j'étais sortie, j'avais été en soirée. J'avais profité de cette année pour me détendre et m'amuser, ce que je ne ferais plus après avoir recommencer médecine. J'avais également rencontré Clay. Ce mec un peu bad boy, sur de lui & très fêtard dont j'étais totalement tombée amoureuse. Notre relation n'a pas été vraiment simple au début. Nous nous étions rencontrés en boite, alors que je sortais avec des copines et nous avons fait connaissance durant la soirée. Je dois avouer que son intelligence et la culture générale qu'il a m'avait impressionné. Avec lui, on pouvait avoir une discussion sur à peu près n'importe quel thème alors qu'il avait déjà pas mal d'alcool dans les veines. C'est ce qui m'avait fascinée chez lui. Nous nous étions revu, mais j'ai vite compris qu'il était de ses mecs qui draguais et couchais avec tout ce qui avait des seins. Je n'avais pas envie d'une relation comme ça avec lui alors nous sommes devenus amis, de simples bon pote de soirées. Pourtant j'avais envie de plus avec lui. Il me plaisait et nous passions des heures et des heures au téléphone le soir à parler de tout et de rien. Plus les semaines passaient, plus il me rendait folle de lui. Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé dans sa tête, mais un soir, ou plutôt une nuit, alors qu'il était en soirée avec ses potes et qu'il devait avoir englouti pas mal d'alcool, il m'a appelé et m'a avoué ses sentiments en me disant qu'il tenait énormément à moi, qu'il ne savait pas vraiment ce qu'il ressentait mais qu'il était sur d'une chose, c'est qu'il avait envie d'être plus qu'un ami pour moi. Je l'avais laissé terminé sa soirée et sa beuverie tranquillement et nous en avions reparler le lendemain. De là avait débuté notre histoire ... jusqu'à il y à trois semaines !!! Oui en quatrième années de médecine, il fallait que je bosse et je n'avais pas vraiment le temps de sortir. Généralement, je passais mes week-end chez lui afin de le voir un minimum, mais je passais 75% de mon temps à réviser mes cours et mes schémas. Pourtant ce week-end là, j'était resté chez moi car il allait à une soirée avec des amis à lui, & apparemment il avait fait une bêtise, une grosse bêtise.

Je ne pouvais pas accepter que l'on me trompe !! Il l'avait fait, il m'avait fait du mal & bien souvent, on dit que s'il l'a fait une fois, il recommencera. Dès le lendemain, il me l'a dit, il m'as avoué sa bêtise, son erreur. Je l'ai bien évidemment mis à la porte et depuis, peu de choses se sont passés. Je ne l'avouerais jamais, mais le fait qu'il m'est tout dis m'as fait en quelques sortes plaisir. Avoir vu des larmes couler de son visage lorsqu'il m'avait tout avoué, également. Nous n'avions eu qu'une seule vrai discussion depuis. Je lui avait laissé sous entendre que si vraiment il s'en voulait et qu'il avait envie que notre histoire continue, il allait devoir ma prouver sa bonne foi. Je ne pouvais pas oublier deux ans de relation je n'en avait pas envie, j'étais beaucoup trop amoureuse pour le quitté, j'avais envie de continuer ce petit bout de chemin avec lui. Je ne savais pas vraiment où cela allait me mener, je ne savais pas vraiment si je prenais la bonne décision, mais on le dis assez souvent: l'amour rend con & aveugle, alors c'est peut-être ce que j'étais. Alors peu à peu je le laissais revenir vers moi, en gardant toujours quelques distances. Il s'accrochait, et ca me plaisait. Mon téléphone s'illumina. Bon, il avait gagné, je décrochais.

pseudo/prénom :: écrire ici. + âge :: vingt ans. + région :: centre. + connexion :: trois à quatre fois par semaine / jamais le WE. + où as-tu connu STH :: sur ce fabuleux site qu'est PRD. + comment le trouves-tu :: j'aiiiiime, un vrai coup de foudre. + scénario ou non :: oui, scénario de duncan carter. + dernier mot :: . + pour le bottin ::

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[b]ashley benson[/b] + n. jules carter