« Je me présente, je m'appelle Henry » ... L'humour à la française, ne cherchez pas. Bref, moi c'est Augustine mais, je préfère Gust, ça fait moins bourgeois même si grand-mère me rappelle trop souvent qu'elle vie à Paris dans le cinquième arrondissement et qu'elle est la deuxième plus grande fortune de France, troisième plus grande d'Europe et quatre-vingts unième dans le classement international. Bref, je suis la fille d'une bourgeoise, feu ma mère Adélaïde Deloise et d'un père entrepreneur aux idées saugrenues qui a tout de même réussi à se faire énormément de blé en peu de temps et en ne faisant pas grand-chose, cherchez pas à comprendre, l'import-export de fleur ça nous dépasse tous. Bien, papa fleuriste, maman aristo, what else ? Et bien moi, une enfant surdouée qui perd sa mère et récupère un frère, tout blond et tout con, pardon, tout blond et tout ... euh non, y'a rien d'autre qui me viens la. Donc, récapitulons, il y a donc dix-huit ans, tandis que mon petit frère naissait, ma mère est morte et les raisons de sa mort reste un grand mystère. Vous croyez surement qu'une équation mère disparue + père seul avec deux gosses, ça donne, père dépressif, ... Pas du tout, disons que mon père à toujours eu une philosophie différente, cherchez pas à comprendre, l'import-export de fleur ça nous dépasse tous. Donc bon, j'avais quatre ans, pas toutes mes dents et je rentrai en maternelle, chez les bourges évidemment. Je suis donc devenue ce qu'on pourrait appeler une folle. Vous en connaissez beaucoup vous, des demoiselles qui se plongent toute la sainte journée dans des bouquins que le commun des mortels ne comprendrait même pas au titre ? Bon, j'avoue que les titre des bouquins que je lis sont souvent un peu compliqué, disons qu'ils ne comprennent pas grand-chose à la quatrième de couverture. Mademoiselle Augustine, en dernière année de sept ans de fac de droit, à vingt -deux ans, seulement parce qu'elle a sauté trois classes et qu'elle a eu son bac à quinze ans. Bon disons que j'aurai pu faire mieux mais, papa fleuriste a préféré que je garde une rythme pour mon âge et que je me fasse des amis pas trop âgés. Évidemment, quand il est question de grand philosophes qui sont mes meilleurs amis, ont peu pas faire grand-chose pour moi. Et puis, avouons que j'ai d'autres chats à fouetter que me faire des amis. Bref, à la mort de ma mère, dévastée, j'ai cru qu'elle m'abandonnait et ce besoin de donner ma confiance à quiconque résulte de ce traumatisme. Bien sûr, aujourd'hui je suis un peu plus sociable, j'ai des amis, je suis même en passe d'avoir un petit ami mais bon, là c'est une autre paire de manche, on a beau nous raconter de jolies histoires dans les livres, personne ne nous donne cependant le mode d'emploi.

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[b]jennifer lawrence[/b] + gust aubert