nom entier :: jamie annita walden-durham. + âge :: vingt et un ans. + date et lieu de naissance :: 18 décembre 1990, raleigh, caroline du nord. + nationalité :: américaine. + origines :: amérindiennes. + études/emploi :: étudiante en deuxième année à l'université de duke, et cumule les petits boulots à ses heures perdues. + situation financière :: modeste. + ville d'habitation :: raleigh. + statut amoureux :: célibataire. + groupe :: we found love. + avatar :: vanessa anne hudgens.

J'avais sept ans quand j'ai réalisé pour la première fois que je n'entrais pas dans le "moule" conçu pourtant pour moi. C'était pour la fête d'anniversaire de Shelly Stewart, une petite pimbêche blonde qui m'avait invitée pour la simple raison que sa mère le lui avait demandé. J'avais été élevée dans un milieu moyen, totalement opposé à celui de Shelly et ses lèche-bottes de copines. Moi, je n'avais pas reçu de cours de danse, je n'avais pas appris les bonnes manières, oh et même si je les avais toujours croisées à l'église le dimanche, -moi au fond et elle devant ne m'était jamais imaginée dans la peau de ses fillettes qui avaient plus l'air de poupée en chiffon que de véritables petites-filles. Je n'avais jamais voulu leur ressembler. A vrai dire, leurs petits souiller vernis et leurs robes à dentelles aux couleurs toujours d'un pâle si niais me faisait presque mal aux yeux. Des anglaises parfaitement dessinées dans les cheveux, elles se croyaient tellement au-dessus de tout le monde, elles et leurs mamans étouffées dans leurs robes arrivant aux genoux et leur polo en cachemire. Avec mon père, on faisait souvent des paris sur le temps où elles devaient tenir dans ses corsages sans respirer afin d'avoir l'air "frais et souriant." -alors que, soyons honnêtes, elles ressemblaient plutôt à des sosies tous similaires de Bree Van de camp. Ma mère a moi . C'était plutôt un mélange de Susan et Gabrielle, vous voyez . Elle ne venait pas d'un milieu aisé et nous n'avions pas vraiment les moyens de ses dames pour qu'elle se paye des robes d'été hors de prix. Alors, elle tentant d'avoir de l'allure dans ses ensembles de chez Wal-Mart. Elles les avaient toujours enviées ses femmes-là. Du plus loin que je me souvienne, elle avait toujours rêvé d'être accepté parmi elles et de "bruncher" en discutant de l'avenir brillant de leurs enfants. Malheureusement son statut social ne le lui permettait pas. Et puis, personnes encore moins ses commères n'avaient oublié d'où elle venait et surtout qui elle était.

"La fille Walden." Celle qui avait ruiné sa vie en tombant enceinte à dix-sept ans. Ici à Raleigh, cette histoire avait fait le tour du voisinage et on en avait parler durant ses neufs mois de grossesse. La pauvre fille qui c'était faite engrossé par un garagiste sans avenir juste avant la remise des diplômes. Ouais, pas glorieux, hein ? Même si elle ne me l'a jamais réellement dit, je sais pertinemment que si mon père n'avait pas été là et n'avait pas souhaité ma venue au monde plus que n'importe qui, elle n'aurait probablement pas pris la décision de devenir maman si jeune. Qui l'aurait prise, en même temps ? Je ne pouvais pas l'en blâmer. Mais au fond, j'ai toujours eu cet horrible sentiment d'avoir gâché sa vie. Elle était cheerleader, populaire, elle voulait partir à Julliard pour devenir actrice. Et tout ça était parti en fumer quand j'avais fait irruption dans sa vie. Au fil de mon existence, se détaille avait créé un fossé entre elle et moi. Et puis, nous ne nous ressemblions pas vraiment. Elle était du genre gracieuse, soigneuse, elle aimait prendre soin d'elle et de son corps malgré nos faibles moyens. Moi ? J'étais un vrai garçon manqué ! Petite je traînais sous les capots et accompagnais mon père un peu près partout où il allait. Je passais beaucoup de temps avec lui, il était comme ... Mon meilleur ami. -à défaut de ne pas en avoir à l'école, des amis.- Ouais, l'école ? Ce n'était pas vraiment mon truc non plus. En classe j'avais rarement la moyenne et à la récré je traînais la plupart du temps seule dans mon coin. Jouer à la poupée ne m'intéressait pas et ses petits cons de sexistes ne voulaient pas me laisser taper dans un ballon parce que j'étais une "fille." Je me sentais exclue, ou que j'allais. Au début je ne peux pas le cacher, comme tous les enfants cela me touchaient. Mais je n'ai pourtant jamais pleuré devant eux, ça leur aurait fait trop plaisir de voir que leurs attaques ridicules que ce soit sur mes vêtements, sur ma façon de vivre ou sur mes parents m'éteignaient.

Au lieu de chouiner dans les jupes de maman, j'apprenais à me défendre avec papa. Et BAM ! En secondaire j'éclatais le nez de Tobby McGuire avec une droite de chez Durham. Cela m'aura valu un renvoie d'une semaine ... Mais ça valait le coup !

Malheureusement à 12 ans mon univers s'écroulait complètement. Ma mère, selon elle "fatiguait" de cette vie dans un minuscule appartement avec le minable salaire de mon père au garage ne lui suffisait plus. Elle demandait le divorce et obtient ma garde exclusive. Fort heureusement, elle ne déménageait pas. Mais elle se remariait avec un sale type du nom de Richardson. Personne d'autre qu'un promoteur immobilier ne peut porter un nom aussi démodé. Là, ma mère avait enfin la vie qu'elle avait toujours voulu, une grande maison en ba lieu, un mari toujours bien tenu en costume-cravatte et le statut d'épouse aisée qu'elle convoitait tant. Quant à moi j'héritais d'une ribambelle de chaussures vernis et de robes à dentelles et ne voyais mon père qu'un week-end sur deux bien que nous vivions dans la même ville.

Neuf ans plus tard, j'étais devenue une parfaite demoiselle bourgeoise et entamais des études de droit à l'université de Duke. (...) Non mais vous plaisantez ? Vous y avez cru, sérieux ?! Ouais, j'étudie à Duke, mais en journalisme ! En ayant ras-le-bol des courbettes en tous genres et des brunchs du dimanche j'ai demandé un second procès pour ma garde lorsque j'avais seize ans et ai demandé à vivre avec mon père. Au revoir foie gras et cachemire, re-bonjour céréales crunch et repas hypercaloriques ! La vie avec daddy ? Le paradis sur terre ! Pas d'heure de coucher, pas de repas autour d'une table où on doit se tenir comme si on avait un manche à balai dans le popotin. Pas de punition pour le moindre juron, ni des disputes interminables pour la boue sur mes vêtements. Franchement, vivre avec lui c'était le top du top. Et croyez l'ou non, mes notes ont augmenté ! -ouais bon j'avoue, peut-être que je me forçais à avoir des 0 pour faire enrager maman et monsieur Richardson.- Enfin bref, je ne suis pas devenue hyper sociale et bien sûr j'ai eu un peu de retard sur le maquillage et la mode en général, mais passer tous mes vendredis soirs à veiller jusqu'à pas d'heure devant le match de l'équipe de foot', affalé sur le sofa un paquet de chips à la main en valait bien la peine.

Je m'en suis pas mal sorti, aujourd'hui je suis étudiante à l'université grâce à une bourse d'études, je travaille par-ci par-là pour me faire de l'argent de poche et pour payer mon nouveau loyer. Ouais, j'ai décampé l'appart' familial l'année dernière, -papa à rencontrer une femme, il était temps !- Enfin bref, vous m'expliquez pourquoi je viens de déballer ma vie entière sur une page internet ? Seigneur, Jamie. Plus pathétique tu meurs ! On dirait un remake de cette pauvre fille qui a tenté de se suicider dans cette série d 'mtv. Les journaux intimes en ligne ? Pff, ouais ! Autant étaler ses "dirtys little secrets" sur Facebook.

pseudo/prénom :: esperanzaheart as mandy. + âge :: 17 ans. + région :: troupommé. + connexion :: 5/7 je dirais. + où as-tu connu STH :: sur le coup tu me pose une colle. Bazzart, je présume. + comment le trouves-tu :: bien, si non je ne m'y serait pas inscrite, gros bêta. + scénario ou non :: j'ai faillit, mais non. + dernier mot :: "we found love in a hopless place, we found love in a hopless placeeee.." thanx le groupe, hein! maintenant il va pleuvoir gars à vos fesses. mouhaha. -ça fait plus d'un mot n'est-ce pas..? -+ pour le bottin ::

Code:

 [b]vanessa hudgens[/b] + jamie a. walden